7 raisons pour investir au Congo
Source: apicongo.org/raisons-pour-investir-au-congo/
- Le Congo sert de voie de désenclavement des pays de l’Afrique centrale, tels la République centrafricaine, le Tchad, le Cameroun et le Gabon ;
- Le port autonome de Pointe Noire, en eau profonde aménagé, le chemin de fer Congo océan en réhabilitation et la circulation sur le fleuve Congo-Oubangui améliorée sont des atouts qui permettent au pays de jouer son rôle de pays de transit, ils constituent des véritables opportunités pour les investisseurs.
- Le port autonome de Pointe-Noire présente le plus grand potentiel dans le sud du Golfe de Guinée et permet les importations de produits manufacturés et les exportations des principaux produits de l’économie congolaise.
- Le Congo est doté d’un important réseau de voies de communication fluviales : le bassin du Congo est navigable toute l’année.
- A ses routes nationales s’ajoutent les routes d’intégration sous régionales reliant le Congo au Cameroun, au Gabon et l’Angola : la route Ketta-Sembé-Souanké-Ntam ; la route Obouya-Boudji-Okoyo-Lékony ; la route Pointe Noire-Ndzassi-frontière Angola.
- 6 milliards de barils de réserves de pétrole brut ;
- 130 milliards de réserves de potasse ;
- Autres réserves : fer, étain, uranium, phosphate, calcaire, zinc, plomb, cuivre, manganèse, or, argent, diamant, grés bitumeux, géométraux…
- Très fort potentiel énergétique estimé à 14000MW en hydroélectrique ;
- Enormes potentialités de production animale et végétale
- Dix (10) millions d’hectares de terres arabes et de ressources halieutiques diversifiées ;
- Immenses forêts naturelles de 22,5 millions d’hectares couvrant 65% du territoire national ;
- Faune et flore abondantes et diversifiées ;
- Potentiel important en écotourisme avec les savanes, montagnes, plateaux, grottes, lacs…
Investir au Congo Brazzaville, c’est bénéficier :
- du marché intérieur du Congo ;
- du marché de la CEMAC et de la CEAC ;
- Brazzaville et Kinshasa, séparées par le fleuve Congo sont les capitales les plus rapprochées du monde. Cette proximité géographique donne potentiellement au Congo l’accès à un marché de 77,3 millions de consommateurs de la RDC.
- La liberté d’entreprendre est garantie par la Constitution et la Charte des investissements ;
- Toute personne physique ou morale, quelque soit sa nationalité, est libre de :
- entreprendre sur le territoire de la République du Congo, une activité agricole, minière, industrielle, forestière, artisanale, commerciale ou service dans le respect des lois et règlements de la République ;
- importer ou exporter les matières premières ou consommables, les produits semis ouvrés, les biens d’équipement, les matériels de l’outillage nécessaires aux activités économiques ;
- déterminer la politique de production et conduire celle d’embauche et de commercialisation y relatives ;
- choisir ses clients et ses fournisseurs et fixer les prix ;
- le Congo garantie les droits de propriété liés aux terrains, immeubles, aux valeurs mobiliers et la propriété intellectuelle ;
- l’existence des voies de recours ou des traités avec les centres d’arbitrage ;
- l’existence des conventions fiscales entre le Congo et d’autres pays ;
- l’existence des conventions sous régionales de protection et de règlement des différends relatifs aux investissements ;
- l’existence des accords bilatéraux et multilatéraux de protection des investissements.
1) Les régimes privilégiés
Les entreprises nationales et étrangères peuvent bénéficier des avantages de la Charte des investissements selon trois (3) régimes :
- Régime G : Régime de soutien aux grandes entreprises qui réalisent un investissement supérieur ou égal à 100 millions de francs CFA ;
- Régime S : régime de promotion pour les petites et moyennes entreprises qui réalisent un investissement au moins égal à 30 millions de francs CFA et inférieur à 100 millions de francs CFA.
- Régime de la zone de développement préférentielle
2) Mesures d’incitations
Il y a quatre (4) mesures d’incitations : incitation à l’exportation, au réinvestissement des bénéfices, l’implantation dans les zones enclavées, à l’investissement à caractère social et culturel.
- a. Incitation à l’exportation
- b. Incitation au réinvestissement des bénéfices
- c. Incitation à l’implantation dans les zones enclavées
- d. Incitation à l’investissement à caractère social et culturel
Le Congo contient quatre (4) zones économiques spéciales à savoir :
1. La zone économique spéciale d’Oyo/Ollombo qui couvre une superficie de 760.318 hectares.
Les activités retenues dans cette zone sont :Production de cultures alimentaires et de rente; Elevage du bétail; Transformation des produits agricoles (catégories comestibles); Transformation des produits agricoles (catégories non‐comestibles); Sylviculture; Pisciculture ; Services commerciaux; le Tourisme, La recherche, Les services financiers.
2. La zone économique spéciale de Pointe-Noirequi couvre une superficie de 3150 hectares.
Les activités retenues sont: les produits pétroliers raffinés ; les métaux et l’ingénierie ; les produits chimiques ; l’industrie alimentaire et des boissons ; les produits minéraux non métalliques ; le bois et les produits dérivés du bois ; le papier et les produits du papier ; la production des produits en plastique et verrerie ; etc.
3. Zone économique spéciale de Ouesso qui couvre une superficie de 64.520 hectares.
Les activités retenues sont: la transformation industrielle du bois en sciage et contre plaqué, la production des meubles et les constructions immobilières; le développement des cultures de café et de cacao et la création de l’agro-industrie par la transformation de ces cultures; la culture de la filière palmeraies : la recherche et les services financiers
4. La zone économique spéciale de Brazzaville qui couvre une superficie de 164.100 hectares.
Les activités retenues sont: transformation de l’huile de palme, en huile alimentaire et en savon; l’horticulture (fleurs, fruits et légumes); les matériaux de construction (ciment, granulats, briques/carreaux); la logistique (transport, conditionnement, stockage, etc.) ; les énergies renouvelables, avec la production de bioéthanol de sucre de canne et de biodiesel d’huile de palme ; etc.
Soucieux d’améliorer continuellement l’environnement des affaires, le gouvernement Congolais a mis en place depuis 2017, un comité interministériel pour l’amélioration du climat des affaires. Il s’agit de l’organe d’exécution de la politique du gouvernement en matière d’amélioration du climat des affaires au Congo.
Ce comité est chargé de :
- analyser et proposer des mesures administratives et juridiques relatives à l’amélioration du climat des affaires ;
- promouvoir et accompagner toutes les actions permettant d’améliorer le climat des affaires ;
- assurer la coordination de toutes les actions des ministères en matières d’amélioration du climat des affaires ;
- veiller à la bonne mise e œuvre de toutes les mesures susceptibles d’améliorer le climat des affaires ;
- interpeller et contraindre les structures qui n’appliquent pas les mesures visant à améliorer le climat des affaires ;
- veiller à l’amélioration de la position du Congo dans les classements internationaux en rapport avec les bonnes pratiques des affaires.
Le dit comité s’est réuni pour la première fois le 13 février 2018.
Ces dernières années, le gouvernement Congolais a pris plusieurs textes dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires. Parmi lesquelles on peut citer, celui relatif à la domiciliation de l’entreprise à l’adresse personnelle du dirigeant. En effet, désormais, toute entreprise individuelle ou SARL, peut avoir pour lieu d’exercice de ses activités ou siège social, le domicile de son dirigeant, avec adresse géographique précise, déclaré à l’agence congolaise pour la création des entreprises au moment de la création ou de la modification des statuts.
Par ailleurs, l’Etat congolais a institué la signature électronique à l’agence congolaise pour la création des entreprises. Une agence qui centralise désormais les formalités de création, de modifications diverses et de radiation d’entreprises.